L'École des Femmes Le texte de la Scène 1 Acte 2 de la pièce de Molière : L’École des FemmesIl m'est, lorsque j'y pense, avantageux sans doute D'avoir perdu mes pas et pu manquer sa route; Car enfin de mon cœur le trouble impérieux N'eût pu se renfermer tout entier à ses yeux: Il eût fait éclater l'ennui qui me dévore, Et je ne voudrais pas qu'il sût ce qu'il ignore. Mais je ne suis pas homme à gober le morceau, Et laisser un champ libre aux yeux d'un damoiseau: J'en veux rompre le cours et, sans tarder, apprendre Jusqu'où l'intelligence entre eux a pu s'étendre. J'y prends pour mon honneur un notable intérêt: Je la regarde en femme, aux termes qu'elle en est; Elle n'a pu faillir sans me couvrir de honte, Et tout ce qu'elle fait enfin est sur mon compte. Éloignement fatal! voyage malheureux! Frappant à la porte. Design © 1995-2007 ZeFLIP.com All rights reserved. |