La Jalousie du Barbouillé Le texte de la toisième scène de la pièce de Molière : La Jalousie du Barbouillé
ANGÉLIQUE, VALÈRE,
CATHAU. ANGÉLIQUE: Monsieur, je vous assure que vous m'obligez
beaucoup de me tenir quelquefois compagnie: mon mari est si mal bâti, si
débauché, si ivrogne, que ce m'est un supplice d'être avec
lui, et je vous laisse à penser quelle satisfaction on peut avoir d'un
rustre comme lui. VALÈRE: Mademoiselle, vous me faites trop
d'honneur de me vouloir souffrir, et je vous promets de contribuer de tout
mon pouvoir à votre divertissement; et que, puisque vous témoignez
que ma compagnie ne vous est point désagréable, je vous ferai
connaître combien j'ai de joie de la bonne nouvelle que vous m'apprenez,
par mes empressements. CATHAU: Ah! changez de discours: voyez
porte-guignon qui arrive.
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