Le Médecin Volant

Le texte de la dixième de la pièce de Molière : Le Médecin volant
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SGANARELLE, VALÈRE.

SGANARELLE: Merveille sur merveille. J'ai si bien fait, que Gorgibus me prend pour un habile médecin. Je me suis introduit chez lui, et lui ai conseillé de faire prendre l'air à sa fille, laquelle est à présent dans un appartement qui est au bout de leur jardin, tellement qu'elle est fort éloignée du vieillard, et que vous pouvez l'aller voir commodément.

VALÈRE: Ah! que tu me donnes de joie! Sans perdre de temps, je la vais trouver de ce pas.

SGANARELLE: Il faut avouer que ce bonhomme Gorgibus est un vrai lourdaud de se laisser tromper de la sorte. Ah! ma foi, tout est perdu: c'est à ce coup que voilà la médecine renversée, mais il faut que je le trompe.

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